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  • Nathanaël Wenger

COVID-19 quo vadis? Première partie



A vrai dire, je pensais prendre un peu de temps libre jusqu'à l'été. Le fait que ce dernier soit désormais imposé par le gouvernement n’était pas prévu. Nous sommes déjà confinés depuis trois semaines et personne ne sait comment la situation va évoluer. Malgré tout le désastre qui a déjà été causé par la crise du coronavirus, il y a aussi de nombreux aspects positifs. J'ai essayé d'analyser la situation de notre industrie et j'ai réfléchi à l'avenir.

Programme d'aide d'urgence

J'ai eu recours aux mesures d'aide d'urgence de la Confédération suisse, telles que le chômage technique et le crédit COVID 19. Les liquidités sont assurées pour l'instant. Il reste à voir si les paiements aux nombreux nouveaux chômeurs pourront être traités aussi rapidement et sans bureaucratie.


Nous avons mis en place un service d'urgence dans notre magasin d'optique. La flexibilité et l'adaptabilité de mes employés et de mes clients sont excellentes. Le rythme effréné du début a fait place à la patience.


Le coronavirus prend son temps et ne semble pas aimer la saison estivale. Les sombres prédictions des virologues ne semblent pas se réaliser. Les médecins se plaignent de cabinets vides et les hôpitaux ne sont pas encore débordés. Le Conseil fédéral a annoncé que le confinement sera assoupli à la fin du mois d'avril. La pression économique est tout simplement trop élevée et c'est aussi une question de proportionnalité. Il y a un réel espoir que la Suisse s'en tire à bon compte.

La nouvelle routine quotidienne

La crise du coronavirus a déjà déclenché une poussée massive de digitalisation. Les possibilités incommensurables d'un logiciel sont enfin explorées et mises en œuvre. La productivité augmente en conséquence, même si nous avons tous le sentiment que l'époque de la croissance illimitée est enfin révolue.


Forcés par le confinement, les gens commencent à expérimenter de nouvelles technologies. Les vidéoconférences avec zoom, Skype et les équipes fonctionnent parfaitement. La qualité sonore de Jitsi est insuffisante. La possibilité de partager l'écran rend les réunions encore plus efficaces. Pourquoi n'avons-nous pas profité de ces possibilités auparavant ? La politesse, le respect et la valorisation personnelle sont plutôt favorisés par ce nouveau type de communication numérique, les temps morts (et les longs trajets en voiture) sont réduits au minimum. Les gens se laissent parler mutuellement, en se limitant à l'essentiel. Les commentaires ou remarques inutiles sont bannis sans être remplacés. Je développe un nouveau langage des signes, signale mon accord à mon homologue virtuel ou je demande une prise de parole.


De nombreuses personnes s'habitueront au télétravail. À l'avenir, les entreprises proposeront de plus en plus ce mode de travail favorable à la famille.

En ligne sous réserve

Les achats en ligne sont en plein essor. L’alimentation et les médicaments sont particulièrement concernés. Il est intéressant de noter que Zalando ne fait pas partie des vainqueurs du confinement. Selon le GfM, les ventes du commerce en ligne se sont effondrées de 18 % en mars. L'argent liquide fait également partie des perdants de la crise du coronavirus.


En temps de crise, la consommation est réduite au strict minimum et les investissements sont reportés. Je suis convaincu qu'il y aura une retenue dans le domaine des équipements optiques. La part de vente en ligne des lentilles de contact était déjà très importante avant la crise et atteindra un nouveau record en mars et avril. Les fournisseurs en ligne de montures de lunettes pourront en bénéficier beaucoup moins pendant la période du confinement. L'achat de nouvelles lunettes peut facilement être reporté, même si M. Spex propose désormais un test oculaire en ligne.

De bonnes perspectives

On peut supposer que la plupart des magasins d'optique survivront à ce temps mort forcé. Je m'attends à des ventes record pendant l'été, en partie parce que la grande majorité de la population restera chez elle et consommera en Suisse. L'industrie touristique nationale, qui est en difficulté, pourra également en profiter. Selon Matthias Horx du « Zukunftsinstitut », les réseaux sont en train d'être localisés et l'artisanat connaît une renaissance. Le système global dérive vers la glocalisation : la localisation du global. En quelques mots : le shopping régional est à nouveau à la mode !


Il y aura des ajustements dans chaque secteur. A priori, cela semble logique et judicieux. Ce sera difficile lorsque « les grands commenceront à avaler les petits », ce qui réduira la variété de choix. Même si la Confédération suisse a pris des mesures efficaces, l'air va se raréfier pour de nombreuses entreprises et certaines devront probablement abandonner.

Le climat est l'un des grands gagnants. Rien qu'en Chine, les émissions de CO2 ont été réduites de 25 % pendant la crise COVID-19, et il en va de même pour le trafic aérien. Les gaz à effet de serre dans les grandes villes européennes ont diminué de moitié. Soudain, les objectifs de protection du climat définis à Paris en 2016 semblent à nouveau à portée de main.


La solidarité s'est nettement accrue, y compris en Suisse. Les gens se voient et voient leur environnement avec des yeux différents. Il est à espérer que la conscience collective récemment découverte restera dans notre société même après COVID-19.

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